Le fondateur de Zara explore les énergies renouvelables
Le multimilliardaire espagnol Amancio Ortega, fondateur de Zara, s'est lancé dans le secteur des énergies renouvelables en investissant dans un parc éolien du nord de l'Espagne aux côtés du groupe pétrolier Repsol, a annoncé jeudi l'entreprise dans un communiqué.
L'homme d'affaires de 85 ans, qui a fait fortune avec son empire de l'habillement Inditex, a investi "245 millions d'euros" via sa société Pontegadea dans ce parc éolien, baptisé Delta, et implanté dans la région de Saragosse (Aragon), indique Repsol dans son communiqué.
Cet investissement lui permet de détenir 49% de cette ferme éolienne, valorisée à hauteur de 500 millions d'euros. Ce parc, entré en service au mois de mars, dispose d'une capacité de 992 gigawatts/heure, soit l'équivalent de la "consommation annuelle de de 300.000 foyers", précise le communiqué.
Selon le groupe pétrolier, "il s'agit du premier investissement" de Pontegadea dans le "secteur des énergies renouvelables". Cela va "nous permettre d'accélérer notre croissance" dans ce secteur, "avec l'objectif d'être une entreprise à zéro émission nette" de carbone "d'ici 2050", insiste Repsol.
Amancio Ortega, dont la fortune est estimée à 67 milliards d'euros par le magazine américain Forbes, ce qui en fait l'un des hommes les plus riches du monde, a développé au fil des ans un véritable empire financier, ayant pour colonne vertébrale le groupe de prêt-à-porter Inditex, propriétaire de Zara.
Il dispose également d'un important portefeuille immobilier, d'une valeur de 14 milliards d'euros, selon les dernières données communiquées par Pontegadea. Dans ce portefeuille figurent le siège d'Amazon à Seattle, la Torre Picasso à Madrid, et de nombreux immeubles à Paris, New-York, Londres et Barcelone.
En 2019, Pontegadea s'est également lancée dans le secteur de l'énergie conventionnelle, en prenant une participation de 281 millions d'euros dans l'entreprise de transport gazier Enagas, puis de 5% dans l'entreprise de transport d'électricité Red Eléctrica Española (REE).
AFP